L'impensable ne pense pas.
Relu « Leçons d'amour » de Joan Wyndham car je me sens un peu limité.
Cette réflexion de l'écrivain Pèter Esterhazy qui vient de mourir ce 14 juillet 2016 : « Il est bigrement difficile de mentir quand on ne connaît pas la vérité. »
Propos vomitifs de tous ces gens qui détestent les hommes et femmes politiques. Leur punition, devenir pendant un mois un élu dans une petite ville de province au service de leurs administrés et on verrait ce qu'ils en disent avec cette définition de l'historien Patrick Boucheron : « La politique, ce n'est pas la quête de la vertu mais l'organisation de la mésentente. »
Je pense à elle pour ne pas l'oublier totalement.
A la Flèche, ce 16 juillet, au restaurant, spectacle de la belle serveuse désorientée.
Je ne peux vivre que des amours impossibles.
Mon constat d'échec est certainement une réussite.
J'ai envie de mourir ce soir mais pas longtemps.
Cette lassitude d'exister, vite rattrapée par l'urgence de vivre.
Parler de Dieu pour ne rien dire.
Et pour finir ce mois d'été, une pensée de Paul Nougé :
Le froid est vraiment un plaisir pour les riches.
Jean Lenturlu