En exergue de cette nouvelle année 2012 qui commence, cette adresse lointaine d’Herman Melville dans son récit « Mardi » qui me donne le mal de terre : « Laissons le scepticisme aux taupes et aux chauves souris ; la véritable hérésie est, pour un vivant,...
Exténué par diverses activités qui me rappellent que je suis mortel. Le petit livre est sorti avec une maladie du papier (le papier munken est de santé fragile quelquefois) . 600 exemplaires (sur mille) ont été sacrifié avec tristesse et rage. Passé des...
Le petit livre va bientôt naître (fin novembre). Je porte sa maquette à l’imprimerie ce vendredi 4 novembre. Il va nous permettre d’attendre le livre - disque (début 2012)… Ce 30 octobre 2011, à La Bourboule, devant la librairie, cet homme, après avoir...
Voilà ! les dieux de la finance (éthique) nous ont accordé le miracle de faire un autre livre - disque, de la même veine aphoristique et musicale que celui intitulé « La forêt des hommes perdus », sorti en 2006 et presque épuisé à ce jour… Ce nouvel opus...
Bientôt (fin septembre je l’espère) un nouveau petit livre en attendant (peut-être) le nouveau livre-disque en novembre (si les dieux de la finance nous prêtent intérêt et principal). Attendre un livre comme on attend un cadeau. Cela peut-être (aussi)...
Encore du retard dans ce journal par overdose de dédicaces cet été. Epuisement du stock des deux premiers livres et aussi de l’auteur nomade… Cette femme, le dimanche 24 juillet à La Bourboule qui me dit : « On voit que les fleurs vous ont fait du mal...
Un peu de retard dans la rédaction de ce journal de campagne dû à l’enregistrement des 14 chansons qui seront dans notre nouveau livre-disque (sortie prévue à l’automne si les dieux de la finance sont avec nous ! ) D’un coup, les chansons ne m’appartiennent...
L’air bovin de certaines personnes quand je leur parle de mes livres. A Monistrol sur Loire, chez Damien au studio Golgoth 43, avec toute l’équipe artistique du nouvel album (Christophe, Nicolas, Armelle et Alexandre), pendant ces 4 jours (du jeudi 2...
Cette description capturée dans « L’œuvre au noir » de Marguerite Yourcenar (livre magnifique) : « Les poumons étaient l’éventail qui ranime la braise, la verge une arme de jet, le sang dans les méandres du corps était l’eau des rigoles dans un jardin...
Un spectateur, au bar du Jardingue après le concert, qui me déclare : « Toutes les conneries, c’est la nuit que je les pense ». Ce que je déteste dans un livre, c’est sentir la sueur du cerveau. Le contentement replet de sa progéniture. La fatigue d’avant...
Dans les carnets de Joseph Joubert cette image lumineuse : « La mémoire – qui est le miroir où nous regardons les absents. » Le portrait de Philoxène Boyer (1829-1867) par son meilleur ami, le poète Théodore de Banville : « Non seulement il savait le...
Ce mot d’Amiel (que je trouve dans le carnet de notes de Louis Calaferte 1974-1977) et qui me semble toujours d’actualité chez nos politiques : « En France, une chose dite est une chose faite ». Mon père à l’hôpital, me désignant son voisin de chambre...
J’aime beaucoup ce dicton populaire d’un peuple qui a, depuis des lustres, disparu et dont je suis un des rares descendants encore en vie : « A la Saint Sylvestre, je me défenestre. » Dans le « Dictionnaire des mots rares et précieux », trouvé cette lumineuse...
Ce 19 novembre à 15h15, devant la librairie Lucioles à Vienne, et face au Temple romain dédié à Auguste et Livie, cette image : un groupe de jeunes sur une terrasse de bistro à droite qui boivent des demis grenadine en discutant et plus loin, au fond,...
Comment garder l’anonymat devant les dieux et les démons ? Cette (fausse) question de Raymond Queneau, je me la pose aussi quand je suis sur scène et quand j’écris mes livres. Je lis en ce moment « la fausse parole » d’Armand Robin et je reste, de stupeur...
La magie laborieuse du livre qui naît à l’imprimerie. « Les parents ne désirent rien d’autre que de vous attirer vers eux, vers le bas, vers ces temps anciens d’où l’on aimerait remonter avec un soupir de soulagement, naturellement, ils le veulent par...
Le 1er Août à la fête du livre de Saulieu, trouvé sur le stand d’un bouquiniste « Beylamour » d’André Pieyre De Mandiargues (Jean-Jacques Pauvert 1965) sur notre gros et délicat ami « Dominique ». Petit livre rouge sur « De l’amour » d’Henri Beyle où...
Mes progrès en amour ont des limites. Cette pensée de Peter Handke dans ses carnets (À ma fenêtre le matin) : « Sans la parole, le regard n’est plus qu’une vaine espérance ». Le livre, maintenant, avance sans moi. Il grandit à l’intérieur de l’ordinateur...
Cette belle phrase de Joubert dans ses carnets : « Les mots sont des gouttes de lumière. » Tous ces amours impossibles qui s’éteignent comme des allumettes. Mes vêtements élimés et d’une autre époque sont ce que je suis politiquement. L’insurrection des...
Il fait beau, allons au cimetière. (Emmanuel Berl) Dans « Vie et destin » de Vassili Grossman, cette phrase étonnante, page 193 : « Il ressentit la mort avec l’acuité et la profondeur dont seuls les enfants et les grands philosophes sont capables. » Acte...
Ce lundi matin, sur le marché de Billom, ce forain qui crie cette confidence à un collègue d’en face: « La vieille, elle en peut plus, à la baraque ! Trois jours que je dors sur le canapé avec le chien. » Cette femme athée qui me confiait l’autre jour...
La tentative (vaine) d’avoir du talent. La dernière semaine de ce mois de février : 4 nuits à ne pas dormir (lire énormément et veiller sur le sommeil de petits enfants éloignés de leurs parents) 3 spectacles ensuite et de belles rencontres 17 livres...
Certains de mes amis n’aiment pas mon écriture intimiste. Ils me reprochent de me regarder le nombril. S’ils savaient qu’en fait, je regarde un peu plus bas… Je pense à eux, à leur amour et je pleure de joie. Le seul véritable cadeau que nous offre la...
Commençons ce journal avec cet aveu un peu froid d’Alfred Hitchcock en forme de vœux pour la nouvelle année (on pense tous à quelqu’un de détestable) qu’il a prononcé le 29 avril 1974 à la film Society of Lincoln Center : « Quelques uns de nos meurtres...
Je vis l’automne intensément. L’automne de la vie aussi que je cotoie en rencontrant de vieilles personnes dans les maisons de retraite (attelage de mots affreux, mouroir serait plus juste). La nuit, je rêve de feuilles mortes. Quand on est vieux, on...
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